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Au fait du jour – Une première

La Presse— Pourquoi le nier, c’est avec une certaine fébrilité que nous avons attendu l’éclosion de nouveaux joueurs dans ce tennis qui, grâce à Ons Jabeur, a emballé tous ceux qui aiment ce sport. Ons restera à jamais une joueuse qui figure dans la « short list » de ceux qui pratiquent un tennis spectaculaire et efficace.

Elle le doit tout d’abord à sa formation (made in Tunisia) de base et à son sens du jeu coloré et spectaculaire.

Peu de joueuses et de joueurs dans le monde possèdent cette magnifique technique que son poignet magique imprime à cette balle rebelle qu’elle contrôle, caresse et place en des endroits les plus inattendus.

Et voilà que pour la première fois qu’un trio tunisien se retrouve dans un tournoi grand chelem, celui d’Australie.

Ons Jabeur,  bien sûr, mais aussi Aziz Dougaz   et Iskander Mansouri en double.

Il faudrait quand même le reconnaître, c’est une fierté. Ils doivent cette réussite à leurs parents qui les portent à bout de bras.

Ces déplacements et ces efforts qu’ils consentent, ces entraînements et cette préparation demandent du courage d’abord, de la volonté ensuite. Dans ce genre de discipline, il ne suffit pas de s’entraîner.  Il faut surtout de la conviction et de la volonté.

L’échec prépare pour ces jeunes l’étape suivante pour laquelle les sacrifices sont beaucoup plus importants.  Et on y va, sans découragement ni  désespoir.

Le sport, c’est l’école de la vie. Les meilleurs passent, ceux qui trébuchent se doivent de persévérer, de tenir bon, jusqu’au moment où la réussite sonne à la porte de ceux qui le méritent.

Il n’en demeure pas moins que le moment de leur tendre la main, jusqu’au moment de les voir adossés à des sponsors qui croient en eux, est arrivé. Surtout pour Dougaz et Mansouri, car nous reconnaissons que pour Ons, son sillon est tout tracé et elle mène sa carrière de main de maître. Mieux que cela, elle est si généreuse qu’elle est capable de les aider.

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